« On traine depuis très longtemps des tarifs très bas. C’est un peu facile de considérer que, parce que c’est une collectivité territoriale qui gère, on peut faire porter la charge financière à l’ensemble des contribuables » déclarait Françoise Braud, élue municipale dans la Nouvelle République ce 28 février. C’est ainsi qu’on veut justifier la hausse des tarifs des quatre résidences autonomie de la ville gérées par le CCAS après l’arrêt du portage des repas le 1er juillet et la réduction de l’aide à domicile pour les personnes âgées.
C’est oublier un peu vite ce qu’est le CCAS, son histoire et les obligations sociales d’une municipalité. La population baisse et vieillit à Châtellerault (-0, 1 % par an, 118 personnes de + de 75 ans contre 100 de – de 20 ans). Les besoins sont donc là et la mission de solidarité
d’une municipalité bien claire. Les usagers sont mis devant des décisions imposées, ils ne sont pas plus responsables des tarifs pratiqués précédemment que des hausses annoncées. La solidarité de tous est bien effectivement le rôle même du Centre Communal d’Action Sociale qui doit aider les habitants en situation de fragilité. C’était le cas à Châtellerault avec la création audacieuse des structures créées à l’époque par les élu.e.s communistes qui sont aujourd’hui menacées. Soyons nombreux à venir défendre ceux qui en ont le plus besoin.
La section PCF Châtellerault-Loudun incite l’ensemble des châtelleraudais-ses à s’unir et à s’opposer à ces choix antisociaux, lors du rassemblement issu de l’appel de la CGT pour soutenir les bénéficiaires lors d’une permanence jeudi 29 février de 14 h 30 à 16 h 30 à l’union locale CGT, 11 rue Cognet.
Le bureau de la Section Châtellerault-Loudun du PCF86