Artistes à la une

Laurence Champomier, Homeless #juillet 2020

smart

Parler des autres est plus aisé que de parler de soi-même. Il suffit juste de trouver les mots exacts pour dépeindre sa vie et n’ayant pas le langage adapté pour parler de moi, je dépose mes mots au pinceau sur mes toiles.

En un bref résumé je vais vous conter ma petite histoire d’une partie de ma vie. L’autre ne fait que débuter dans le domaine de l ‘art.

Originaire de Limoges, je vois le jour le 13 juin 1962, 58 ans tous frais et comme il n’y a pas grand chose à dire sur cette année à part le décès de Maryline, je vais dire qu’ une autre artiste est aussi née.

Mes parents me baptisent CHAMPOMIER Laurence et pour le pseudo artistique je choisirai ultérieurement HOMELESS.

Mon cursus scolaire sera très bref, j’atteins la 3e, faisant juste le strict minimum pour maintenir la moyenne. Plutôt classée dans la catégorie des cancres (peut mieux faire).

Comme une thérapie, un exutoire, j’y déverserai mes révoltes […] toujours égayé de vives couleurs dans l’embellie des scènes et des actes

La seule matière qui me passionne et où j’excelle : les arts plastiques !!!

Qualifiée  par mes professeurs de rêveuse à l ‘esprit vagabond, inventive, imaginative… En l’occurrence douée pour cette matière.

Déjà, je m’enferme dans la grande bulle de l’art, désireuse d’échapper à une enfance violente et chaotique. Ceci deviendra vite mon univers, celui qui me permet de rêver d’un monde meilleur.

Malheureusement mon cheminement ne prendra pas la voie  d’entrée à l’école des beaux-arts. Par conséquent je serai ce que l’on appelle plus communément une artiste autodidacte.

Très vite le tourbillon de la vie m’ entraînera vers d’autres lieux et autre destinée. Maman à 19 ans, je m’applique au mieux à exercer mon rôle de mère. C ‘est tout un art aussi !!!

Cumulant emplois alimentaires, ce n ‘est qu’en 1998 qu’à nouveau ma passion dévorante pour la peinture me rappelle qu’autrefois je me plaisais à peindre.

Subitement tout support devient matière à peindre. Meubles, bibelots… la toile prendra ensuite sa place et deviendra vite le support de mon existence.

L’avantage pour moi d’user d’un autre moyen de communication aux autres qui n’emploie ni phrases, ni mots. Comme une thérapie, un exutoire, j’y déverserai mes révoltes, mes chagrins, mes colères et mes joies… toujours égayé de vives couleurs dans l’embellie des scènes et des actes.

Par la suite certaines expositions locales me permettront d’obtenir prix et récompenses. Pour citer :

– Prix peinture acrylique au salon St-Luc à Châtellerault en 2013

– Prix public et jury au salon de Vendeuvre en 2014

– Prix public et jury salon de Targé en 2014, 2017,2019

Et ce n ‘est que le début de mon chapitre concernant l’art, espérant que celui-ci m’emportera vers d’autres cieux.

Homeless

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