J’accuse !
J’accuse le Président de la République, le premier ministre et son gouvernement, le député de le macronie N. Turquois, le groupe Renault d’avoir délibérément sacrifié les fonderies d’Ingrandes comme d’autres à travers la France.
Quels gâchis humains, sociaux, environnementaux et économiques !
Ce sont 300 salariés et leurs familles , ce sont tous les salariés des nombreux prestataires qui intervenaient quotidiennement dans l’usine, de la femme de ménage à l’agent du gardiennage ,qui sont touchés.
Je salue le combat des fondeurs qui ont tout fait pour sauver leur outil de travail en formulant des propositions sérieuses pour poursuivre et diversifier leur activité de fonderie en s’appuyant sur des savoirs faire importants.
Mais ils se heurtent depuis le début à des décisions prises par Renault avec la complicité de l’État, actionnaire principal du groupe, qui se traduisent par une délocalisation massive des sous traitants dans des pays à « bas coût » pour satisfaire les appétits jamais rassasiés des actionnaires.
Ce qui se passe à Ingrandes a une portée nationale car ce sont toutes les fonderies de France qui ferment les unes après les autres et une deuxième étape se prépare : le démantèlement de l’industrie automobile française.
Pendant ce temps Mr Macron disserte sur la souveraineté nationale, sur la réindustrialisation du Pays et les relocalisations, sur la lutte contre réchauffement climatique sauf que ses actes contredisent en permanence ses belles paroles. Quel mépris, quel cynisme !
Nous ne nous résignerons pas et continuerons de porter haut et fort des propositions concrètes pour notre bassin d’emploi industriel qui est un atout avec ses savoirs faire, et ses outils de formation publics.
Jean-Louis Moreau
Co-secrétaire de section