Arpenteuse de plages, de greniers, et de parkings de supermarchés, Adèle y glane la matière première de ses tableaux-reliefs. Bois flottés, capsules de bière rouillées, morceaux de papier peint, vieilles brosses, fragments de circuits électriques, etc.
Ces menus matériaux, juxtaposés puis enchâssés dans des cadres anciens récupérés de-ci de-là, deviennent de drolatiques créatures, marquées par l’amour d’Adèle pour les arts premiers.
Adèle n’aime rien tant que l’imperfection des objets qui ont une histoire
Les petites touches de couleur, surtout le rouge et le noir, sont là pour mettre en valeur les fissures du bois, la rouille du métal, les déchirures du papier.
C’est qu’Adèle n’aime rien tant que l’imperfection des objets qui ont une histoire, que l’on délaisse, et auxquelles elle donne une seconde vie dans son atelier.
De nombreuses œuvres d’Adèle sont à découvrir sur sa page Facebook : @Adeletoq