Je nourris mon travail d’histoires, de contes et de rencontres, de légendes et de récits.
J’écoute, je lis, puis je retranscris à ma manière. Je dialogue avec l’imaginaire et le réel. Je me balade de territoire en territoire pour y puiser la matière des histoires que je raconte.
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Parfois, c’est au détour de l’atelier d’un potier grec qu’émerge un répertoire d’outils pour la céramique. Je porte une attention particulière aux savoir-faire vernaculaires, à la lenteur et à la précision que demandent certaines techniques et à leur conservation dans le temps.
D’autres fois, la liberté qu’offre l’imaginaire façonne mon rapport au réel : s’ensuit alors une multitude de sculptures burlesques, des explosions poétiques et politiques qui traduisent mon regard sur certaines institutions. Mon travail est mû par un geste qui explore les frontières entre art et artisanat. Une conversation entre passé et présent, légendes anciennes et expériences contemporaines.
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