Éditoriaux PCF

Une année de paix

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Alors que débute 2024, la période est propice aux rétrospectives et aux vœux. La liste serait malheureusement trop longue pour étayer le fait que 2023 fut une année noire pour la paix, la solidarité, le climat et les droits fondamentaux. À travers le monde, les conflits armés se sont multipliés et avec eux le nombre de victimes innocentes. Le génocide en cours à Gaza, la guerre en Ukraine, les massacres en Afrique ne font même plus la « une » des journaux… Le combat des communistes pour la paix n’a rarement, et on ne peut pas s’en réjouir, été autant d’actualité.

En France, 2023 aura vu Macron et son gouvernement imposer de manière de plus en plus brutale leur projet de société réactionnaire et autoritaire : réforme des retraites, violences policières, loi immigration, … Ils gouvernent pour répondre aux injonctions du capital et des marchés financiers en attisant la haine et le désespoir. Grâce à eux, l’extrême droite peut se vanter de voir les idées nauséabondes qu’elle défend depuis de longues années être aujourd’hui inscrites dans la loi et plus grave encore dans grand nombre d’esprits.

Le combat des communistes pour la paix n’a rarement, et on ne peut pas s’en réjouir, été autant d’actualité

Les communistes avec l’ensemble des forces progressistes ont tenté de s’organiser sur de nombreux fronts pour faire face à ce rouleau compresseur réactionnaire. La réponse du président a été chaque fois brutale et sourde aux aspirations populaires. Gouvernant en autocrate et usant systématiquement de la répression contre les mouvements syndicaux et politiques. C’est ainsi que, comme tant d’autres à travers le pays, trois de nos camarades (dont un élu communiste) sont poursuivis devant la justice pour avoir manifesté contre la réforme des retraites en envahissant temporairement, parmi 500 autres manifestant.es, les voies de chemin de fer à Poitiers. Nous ne sommes pas des délinquant.es lorsqu’on lutte contre la destruction des droits sociaux planifiée et mise en œuvre par Macron et son gouvernement.

En ce début d’année, il nous faut cependant regarder vers l’avenir avec lucidité mais aussi confiance pour mener tous les combats qui feront que chacune et chacun d’entre nous pourra faire valoir son droit au bonheur. Nous savons que nous devrons faire face à la brutalité toujours plus grande imposée par nos ennemis de classe. Mais les luttes menées en 2023 nous ont montré que nous étions capables de répondre collectivement à cette brutalité avec solidarité et fraternité. C’est, malgré les déceptions et les défaites, ce que je souhaite en retenir pour commencer cette nouvelle année. En nous souhaitant à toutes et tous une année 2024 de paix, de justice sociale et de solidarité.

Christophe Sicot,
membre de l’exécutif départemental

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