C’est un travail qui vit d’explorations et d’ancrages multiples. C’est un bricolage qui zigzague entre le rêve et le terrain. C’est une sédentarité itinérante où chaque escale est une relation à bâtir. Ce sont des perches lancées à des territoires pour engager des conversations.
Je joue avec les formes que je trouve et les histoires qui me touchent. Je m’amuse avec la matière du monde pour essayer de la comprendre. J’observe, je remue, je tord, je détourne. Je marche, je roule, je nage, je regarde. Je projette mes imaginaires ici et là comme des cris dont je guette les échos. Je n’ai jamais vu le rayon vert qui apparaît quand le soleil se couche mais je me souviens avoir passé des heures à le chercher.
Aujourd’hui je vois des résurgences de cette quête dans mon travail. J’essaye d’attraper une magie qui me file entre les doigts.
Je veux faire parler les choses, déclencher des potentiels poétiques et poser beaucoup de questions, comme les enfants font pour entrer en contact avec la réalité.
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