Samedi 24 juin, un second rassemblement du collectif de citoyen·nes gencéen·nes contre les mégabassines a eu lieu. Trente de ces ouvrages sont prévus dans la Vienne, dont une douzaine sur le gencéen. Un sentiment d’urgence se développe parmi les opposant·es à l’accaparement de l’eau, mais l’urgence n’implique pas la panique, ni le catastrophisme, c’est ce que nous ont montré les militant·es présent·es au rassemblement.
C’est en octobre dernier que des citoyen·nes d’horizons divers ont décidé de constituer un collectif sur le gencéen. Leur objectif : exiger de la part des élu·es de la transparence et la prise en compte de leur voix, par un moratoire sur les projets de mégabassines, ainsi que la tenue de réunions publiques sur le sujet. À cet égard, un courrier a été adressé à l’ensemble des élu·es de la communauté de commune, resté à ce jour lettre morte.
Face à cette attendue impasse, le collectif a dès sa constitution entrepris d’informer et mobiliser lui-même la population, par du porte-à-porte, des tractages, une première manifestation et, samedi 24 juin, un second rassemblement, où nombre de communistes étaient présent·es.
Moment festif, nous avons commencé par taper, en rythme, sur nos bassines amenées pour l’occasion. Moment politique, dans les prises de paroles syndicales et associatives comme dans les discussions que nous pouvions entendre partout autour de nous. Moment de citoyenneté retrouvée, chacun·e y est libre, à son rythme, de s’investir dans une lutte vitale, celle de la paix de l’eau.
Ces moments, comme la fête de l’Humanité ou la très prochaine descente du Clain (30 juin et 1er juillet), à la fois de politique et de rencontre ont toujours été la grande force des progressistes, félicitons nous-en et continuons sur le chemin de la rencontre entre les militant·e·s et la population, pour que chacun-e puisse rejoindre les grands mouvements de résistance civile qui font notre époque.