Des fermetures de classes des suppressions de postes sont programmées dans la Vienne pour la rentrée 2021. Cette situation se reproduit à chaque rentrée scolaire. Trop c’est trop ! L’argument avancé est toujours le même : la baisse du nombre d’élèves dans nos communes rurales. Pourquoi ne pas profiter de cette baisse pour améliorer les conditions d’enseignement et d’étude ?
La disparition des services publics, la fermeture des classes et écoles ne provoquent elles pas le dépeuplement de nos communes rurales ? Quel couple viendrait s’installer dans une ville où il n’y a plus d’école ? Dans le même temps on affirme que des familles de plus en plus nombreuses, habitant les métropoles recherchent une meilleure qualité de vie et envisagent de s’installer à la campagne.
Que devient une commune sans école, sans services publics ?
Cette réalité est tellement insupportable que les élu.es de la Communauté de Communes du Civraisien en Poitou dont les maires de Sommières et Romagne réunis en séance plénière le 26 janvier dernier ont voté à l’unanimité une motion contre ces fermetures de classes comme l’ont fait d’autre conseils municipaux du Sud Vienne. La section du parti communiste sud vienne prennent directement ses responsabilités dans ses actions. Nous avons envoyer des mail à tous les élus du canton (maire et député) pour qu’ils prennent position sur ses question.
Les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) ne sont pas une solution
L’accès à l’éducation est un droit pour tous. L’état doit exercer sa responsabilité publique pour en assurer l’égalité citoyenne et territoriale. Est-il acceptable d’obliger nos enfants de la maternelle au CM2 à prendre le bus chaque jour, tôt le matin, pour se rendre dans le village voisin ? Se préoccupe-t-on du rythme, de l’équilibre et de la santé de nos enfants ? L’éducation doit être une priorité. Comme pour la santé, les dépenses ne sont pas des coûts mais des investissements utiles et nécessaires pour l’avenir de la société. Les moyens de financement existent. C’est une question de choix politique, de choix sociétal. Le gouvernement n’a-t-il pas trouvé les dizaines de milliards pour la relance économique ? En cette période de pandémie les grands actionnaires n’ont-ils pas vu leurs dividendes augmenter considérablement ? Macron ne s’est-il pas payé le luxe de supprimer l’ISF ?
Les communistes apportent leur total soutien aux parents, enseignants et élu.es qui ont raison de refuser ces décisions de fermetures et d’exiger le maintien du nombre de classes à Sommières comme ailleurs. Nous interpellerons les citoyen.es de Sommières et Romagne et de toutes les communes du Sud Vienne à se mobiliser pour une école publique de qualité dans l’intérêt de nos enfants et de nos communes. Le cas de Sommières et Romagne sont loin d’être isolé, c’est dans toute la Vienne que les suppressions de classe sont programmées. Ensemble, défendons une grande ambition pour l’école publique.
Christian Zielinski