Éditoriaux

Lutte

jelutte
jelutte

Un mot pourrait très bien résumer les six premiers mois de l’année : LUTTE.

Il aura fallu treize ans pour que les français·es se mobilisent autant contre une nouvelle réforme des retraites. La réponse du gouvernement : absence de vote à l’assemblée, usage du 49.3, promulgation de la loi en pleine nuit. En somme, un refus systématique d’écouter les oppositions et utilisation de tous le moyens constitutionnels à sa disposition pour contourner le débat démocratique.

À toutes les échelles, l’ordre capitaliste néo-libéral s’attaque à nos droits.

Avec une augmentation des prix, à la faveur de capitalistes toujours ravis de « de se goinfrer de bénéfices ». Avec des salaires qui stagnent, toujours au détriment du pouvoir d’achat de la classe travailleuse. De toute part nous sommes attaqué·es…

les congés cela s’obtient… par la lutte !

Certain·es élu·es locaux·ales n’hésitent plus à faire passer le social au dernier rang de leurs priorités. En témoignent encore le refus du Conseil Départemental d’augmenter ses dotations aux CCAS et l’externalisation de services à Châtellerault.

Avec les méfaits à l’œuvre dans l’éducation. D’une part la réforme de la voie professionnelle qui va transformer les lycées en CFA où ce seront les entreprises qui pourront décider des formations. D’autre part le Pacte Enseignant, promu comme système de revalorisation salariale alors qu’en réalité il s’agît d’une augmentation du temps de travail contre des primes évidemment soustraites à toute cotisation.

Restons également sur nos gardes car le gouvernement n’hésitera pas à profiter de l’été pour avancer sa loi sur l’immigration. à l’heure où nous écrivons cet édito, Gérald Darmanin est en déplacement en Tunisie où il a défendu un durcissement du contrôle sur l’immigration. Ce nouveau chapitre qui est en cours d’écriture et devrait paraître en automne sert à faire oublier aux Français·es la réforme des retraites et à tenter de récupérer les voix des LR et du RN pour se passer de l’utilisation d’un nouveau 49.3. Pour ceci, Emmanuel Macron n’hésite pas comme en février dernier à utiliser les termes suivants : « hordes de clandestins » source de « violence, de crime et d’actes inacceptables ». Ces discours, sont des incitations à déclencher des vagues de violence raciste envers les migrants.

C’est au président et au gouvernement que nous voudrions donner des vacances, et les congés cela s’obtient… par la lutte !

Remettons-nous du baume au cœur, cet été ont lieu plusieurs festivals et concerts qui mettent en valeur la culture musical locale. N’oubliez pas également les Fiertés Rurales le 29 juillet prochain à Chenevelles pour une journée de fraternité et de joie mais également les dix ans du mariage tous, car si Harry Potter nous a bien appris un truc, c’est que personne ne mérite de vivre dans un placard.

On se retrouve ensuite pour préparer les luttes de la rentrée à la Fête de l’Humain d’Abord les 1er et 2 septembre à Queaux.

Aurélien Longé-Létang,

membre de l’exécutif départemental

Laisser un commentaire