L’Institut d’Histoire Sociale de la Vienne (IHS86) organise avec la CGT, la CFTC et l’Unsa, les 90 ans de la maison du peuple au 21b rue Arsène Orillard à Poitiers.
En effet, c’est en Juin 1931 que la municipalité de Poitiers inaugure la nouvelle maison du peuple et bourse du travail de la ville en présence du secrétaire général de la CGT Léon Jouhaux. Aujourd’hui, la maison du peuple regroupe l’UD CGT, UD CFE-CGC, l’Uid CFTC, l’UD Unsa, l’UD CFDT, le syndicat FO de l’éducation et la FNATH. Il existe toujours deux salles gérées par la commune, la salle Léon Jouhaux, aujourd’hui fermée au public, et la salle Jean-Pierre Timbault.
L’anniversaire est l’occasion de retracer l’histoire de l’activité syndicale, au travers de plusieurs initiatives. Dès le vendredi 25 juin, la maison du peuple ouvre ses portes aux visiteurs pour que chacun puisse venir découvrir de l’intérieur le bâtiment. La vétusté du bâtiment, et les contraintes sanitaires, ne permettront pas aux visiteurs de voir l’intégralité de la maison du peuple, mais les syndicats s’organisent pour ouvrir l’aile gauche. Le soir, une conférence aura lieu à l’amphi Carbonnier en centre-ville. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, Dominique Corona, secrétaire général adjoint de l’Unsa, Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC et Sophie Beraud, professeure de science politique débattront à partir de 17h sur le thème du « syndicalisme dans la ville » sous l’animation de Dominique Breillat. Un court métrage sera diffusé en introduction de la soirée. Il est nécessaire de s’inscrire pour assister à la conférence. Enfin, le samedi 26 juin, les portes de la maison du peuple seront toujours ouvertes le matin, et un repas fraternel (sur inscription toujours) est offert par les syndicats dans la cour de la maison du peuple.
Les organisations syndicales ont déjà rencontré une première fois la maire de Poitiers afin d’échanger sur l’évolution de la maison du peuple. En effet, le bâtiment, mal isolé, peu entretenu, n’est plus aux normes pour pouvoir assuré ses missions d’accueil du public, et la mairie n’a pas les moyens financiers d’assurer sa rénovation.
Inscriptions ici
Julien Hémon