Communiqué de la section PCF du Chatelleraudais :
G F G Alliance, spécialisé dans la reprise d’entreprises en « difficulté », a partout :
– bénéficié de subventions et garanties d’État et des Collectivités locales sans rendre aucun compte (18 millions d’euros ont ainsi transité entre Alliance et Greensill pour se volatiliser on ne sait où),
– pratiqué le sous investissement dans l’outil industriel,
– effectué les rachats « à crédit », plaçant l’outil de production et les emplois sous le couperet des financiers,
– et ce dans des secteurs industriels stratégiques pour la nation ( Renault ou Peugeot, SNCF avec la production de rails, etc)
L’État , le député de la circonscription, Renault, ont contribué à lui faire la place au détriment de l’intérêt national, des emplois, de l’avenir industriel du Pays.
Avec le dépôt de bilan de Greensill, son principal créancier, le château de cartes s’effondre précipitant dans sa chute la production industrielle française et des centaines d’emplois ,notamment 584 sur Ingrandes et 287 à Châteauroux.
Véritable fossoyeur d’entreprises, le groupe présenterait un endettement massif de 4,3 milliards d’euros. Sa gestion opaque et hasardeuse met, à plus ou moins long terme, en péril 2500 emplois dans la sidérurgie française.
Face au dépôt de bilan actuel, les salariés des Fonderies du Poitou, qui luttent sans compter pour sauver l’outil de production et les emplois, ont élaboré un plan de modernisation et d’investissement susceptible de maintenir au moins une partie du site d’Ingrandes, celui-ci disposant en sus, d’un secteur prototypes performant.
Il faut qu’ils soient écoutés et pris en compte . L’investissement qu’ils proposent peut et doit se faire en dehors d’Alliance et de tout autre repreneur du même type.
L’État doit donner au pays un projet de renaissance de l’industrie française indispensable à la transition écologique. Les 2 sites de production d’Ingrandes doivent être pris en compte.
Tous ceux qui ont livré le site à Alliance doivent aujourd’hui agir en ce sens.
L’heure n’est plus aux bonnes paroles et aux autocollants de « soutien », elle est aux décisions réelles, pour une relocalisation de l’industrie française et une conditionnalité des aides publiques avec des pouvoirs d’intervention et de contrôle aux salariés.