Mobilisations Université

A Poitiers, l’extrême-droite prête à tout pour tenter de récupérer le mouvement social

Manifestation du 12 février 1934

Lundi 3 avril, les étudiant.es et agent.es de l’Université ont eu la désagréable surprise de découvrir qu’une poignée d’individus issus des rangs de l’extrême-droite la plus nauséabonde (notamment membres de l’Action Française et de Poitiers Nationalistes), pour la plupart venus des quatre coins de la région, avaient investi tôt le matin les locaux de la faculté de Sciences Humaines et Arts de Poitiers pour selon eux “dénoncer la précarité étudiante”.

Le mouvement social actuel largement soutenu par la population, s’opposant à la violence d’un pouvoir tout acquis aux intérêts de la bourgeoisie, ne fait évidemment pas les affaires de ces quelques enfants très bien nés qui ont bien du mal à occuper le terrain sur leur thématiques réactionnaires habituelles. Les voilà donc obligés de tenter de se faire passer pour d’autres, heureusement des étudiant.es de gauche mobilisé.es et rassemblé.es depuis plusieurs mois au sein d’une inter-organisation de jeunesse et des syndicalistes ont pu rapidement intervenir et mettre fin à l’opération de blocage des nazillons (pourtant armés), repartis sous les sifflets et escortés par la police.

Un événement qui sonne comme une raison de plus d’emporter, avec le mouvement actuel, des victoires sociales et politiques sur la droite et son extrême.

Ci-dessous, différents communiqués syndicaux suite à cet événement :

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