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Théodore Deleplace #juin 2024

dédale
Dédale(c), 2020,
 chutes de coffrage en contreplaqué, trace de mortier, pigments.
60 exemplaires, 
≈ 20 × 20 cm. 
Vue de l’exposition collective «Première» au CAC Meymac.

Mû par un besoin de faire, de créer avec ses mains, Théodore Deleplace nous emmène dans un univers à la fois brut et poétique. Il nous guide dans différents lieux, ruraux ou urbains, observant les traces du passage des hommes ou ne subsiste plus que des empreintes. Son travail livre une forme de témoignage d’un état transitoire de l’humanité, qui ne traite pas vraiment du présent, du passé ou du futur.

coupe à sifflet

Coupe à sifflet (c)

Il joue avec une multitude de médiums, n’hésitant pas à les mélanger, à en essayer de nouveau. Guidé par le plaisir et par une recherche de perfection constante, son travail infuse ses inspirations urbaines : graffitis, friche industrielle, chantier, architecture… Il les déplace dans un champ plus contemporain, adaptant la technique, s’abrogeant des codes établis : le graffiti, statique, réservé au mur, devient sculpture de bois mouvante ; le mortier devient bloc géométrique coloré, émancipé de ses contraintes utilitaires.

colonne

Colonne (c)

Les non-lieux et les frontières deviennent le terrain de ses observations. Passionné par l’architecture et par la folie des grandeurs qu’a permis le béton ; il nous offre un regard cru sur la déraison humaine et sur la beauté de ce qu’elle a pu créer.

Contact : tod.deleplace@gmail.com

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