Communiqué de presse du 2 septembre de l’UD-CGT 86 :
“Les dirigeants de l’Union Départementale CGT de la Vienne (UD CGT 86), réunis le 22 août, ont décidé d’inviter l’ensemble des confédérations et unions de syndicats interprofessionnelles du département (à savoir : CFDT, CFTC, CNT-SO, FO, FSU, CFE-CGC et Solidaire) afin de construire ensemble une journée de mobilisation commune le 29 septembre prochain.
L’intersyndicale nationale axe la journée sur l’augmentation des salaires. Cependant la CGT et notamment, l’Union Départementale de la Vienne est convaincue que nous devons construire des points de convergence qui vont au-delà de cette seule revendication. La situation de crise économique, sociale, sanitaire, écologique, de tensions diplomatiques et de guerres, résultats de tant d’années de dérégulation, de libéralisation, de mise en concurrence nous l’impose.
En dépit de la situation il apparait que pour Emmanuelle Macron, les salariés, les pauvres et précaires, résidus nécessaires dans la fabrique de riches qu’il orchestre, vivent dans l’abondance. Si accumulation et abondance il y a, elle n’est pas du côté du travail mais bel et bien du capital.
Il est urgent et vital pour nos sociétés, de partager les richesses produites par les salariés que ce soit individuellement par l’augmentation des salaires, par la diminution du temps de travail, par l’égalité femmes/hommes, que collectivement par des moyens accrus pour les services publics d’Etat et territoriaux.
La fermeture des services hospitaliers, comme les urgences ; les classes fermées et l’absence de professeurs, la fermeture des bureaux de poste, des trésoreries, etc… notre département subit une désertification massive des services publics.
Le secteur privé n’est pas en reste. La casse orchestrée de l’industrie et notamment celle des fonderies, la mise en place de chaîne de sous-traitant, construit un salariat de plus en plus précaire qui colle de plus en plus au SMIC sans espoir de réelle carrière.
Tous ces points suscitent l’inquiétude et la colère, froide et muette pour l’heure, du monde du travail. Il ne s’agit pas de demander des efforts aux possédants mais d’imposer de remettre du sens dans l’intérêt commun. Sans cela ce sont de nouveau les travailleurs et les plus faibles qui paieront les conséquences des guerres et des crises climatiques.
Nous nous doutons bien que l’ensemble des autres organisations syndicales ne partagent pas les analyses que nous pouvons porter, mais pour l’intérêt de tous il nous semble nécessaire que nous trouvions nos dénominateurs communs pour nous permettre à tous de repartir sur le chemin des conquêtes de nouveaux droits sociaux.
Nous vous ferons part des suites dès le 8 septembre prochain.”