1ère intervention :
Monsieur le Président, chers collègues,
Vous n’avez pas de chance, jeudi dernier, en début d’après-midi, je suis la seule élue à avoir pu me libérer pour participer à la réunion de la commission agriculture ruralité que présidait M. Ledeux.
Il est vrai que pour examiner seulement deux subventions et un reliquat dû à la chambre d’agriculture, ça n’avait peut-être pas d’intérêt pour vous.
Et pourtant, j’y ai appris que la demande de subvention formulée par le centre de soins de la faune sauvage poitevine était rejetée.
Cette demande avait déjà été refusée par la commission climat et développement durable. Le motif ? Il n’y a plus d’argent.
Le motif ? Il n’y a plus d’argent.
J’ai fait part de mon étonnement et de ma colère, car je connais le travail formidable qu’exerce Lydie Bourdeau, à bout de bras. Ce n’est pas qu’un centre qui sauve les petits zozios ou les pauvres nérissons.
Ce n’est pas qu’un centre qui sauve les petits zozios ou les pauvres nérissons
C’est une association d’intérêt général qui assure beaucoup de missions utiles à notre société : participation au suivi des zoonoses (West Nile, méningites), accueil des animaux faisant l’objet de trafics amenés par les services des douanes ou la police de l’environnement. Et le comble c’est qu’elle a même pris part à la formation de nos sapeurs-pompiers au secours animalier. Et cela gratuitement !
Cela ne vaut-il pas une subvention de 2 500 € ? Non. Mais quelle ingratitude !! Quel manque de reconnaissance !
Mais quelle ingratitude !! Quel manque de reconnaissance !
Par contre, pas de problème pour maintenir, comme l’année dernière, les subventions :
• de 1000 € à la FNSEA, syndicat de l’agriculture intensive,
• et de 3000 € aux Jeunes Agriculteurs, pour une fête qui célèbre ce même modèle.
Ce que vous faites ici est limpide : vous soutenez les puissants et vous laissez tomber ceux qui protègent le vivant.
vous soutenez les puissants et vous laissez tomber ceux qui protègent le vivant
Pour la FNSEA, il y a toujours de l’argent.
C’est encore un choix politique. Et ce choix, vous l’assumez aussi à Paris : nos deux collègues sénatrice et sénateur, ont voté la loi Duplomb-FNSEA le 17 janvier 2025 qui vient d’être votée à l’assemblée nationale mardi par toute la droite et l’extrême-droite.
nos deux collègues sénatrice et sénateur, ont voté la loi Duplomb-FNSEA le 17 janvier 2025 qui vient d’être votée à l’assemblée nationale mardi par toute la droite et l’extrême-droite.
Une loi catastrophique et destructrice qui tourne le dos à l’écologie, à la biodiversité et à l’intérêt général. Une loi qui met en péril notre santé et celle des agriculteurs et agricultrices. Une loi qui ne résout rien et les maintient dans un système mortifère.
Aussi je demande :
• Le rétablissement immédiat de la subvention au centre de soins de la faune sauvage poitevine,
• Une réorientation des aides vers celles et ceux qui respectent l’environnement
Quant à la loi Duplomb, s’il vous plaît, ayez la décence de ne pas vous en réjouir, tellement elle va à l’encontre de ce que devrait défendre une collectivité territoriale responsable et soucieuse de l’avenir de ses habitant∙es et surtout de sa jeunesse.
2ème intervention :
Florence Harris Conseillère départementale de la Vienne. La Vienne en transition · Parti communiste français.