Je remercie Jean-Claude Monaury, qui a côtoyé Jean-Pierre de nombreuses années, de m’avoir fourni les éléments nécessaires à cet hommage.
Né l’année du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Pierre connaîtra celle d’Algérie, en tant qu’appelé du contingent. C’est après son retour dans le début des années 1960 qu’il adhéra au PCF dont il fut membre jusqu’à son dernier souffle. C’est à Châtellerault dans la plaine d’Ozon qu’il mettra son énergie pour animer la vie de cellule, diffuser au porte-à-porte le dimanche l’Humanité-Dimanche, un journal auquel il était très attaché comme fidèle lecteur. Dans le même temps, il présidait l’amicale des locataires, affiliée à la Confédération Nationale du Logement. Jean-Pierre a également participé à l’animation de la vie de la section, au début des années 2000, il assura la permanence jusqu’en 2008. Jean-Pierre fut candidat aux élections municipales de 1971 et 1977. Jean-Pierre c’est également un engagement syndical à la CGT, il fut l’un des acteurs de mai 68 à Châtellerault comme délégué syndical à l’usine Merceron du Sanital. Dirigeant de l’Union locale, secrétaire des métaux il fut l’un des organisateurs de la ville morte lorsque son entreprise, Gallus et Domine furent menacés de fermeture. Merceron ferma en 1977 puis ce fut le tour de Gallus et Domine quelques années plus tard. Militant très actif, reconnu comme un ardent défenseur des familles, des ouvriers, Jean-Pierre fut élu à la caisse d’Allocations Familiales de la Vienne où il exerça durant un mandat la vice-présidence. Conseiller prud’hommal pendant une vingtaine d’années, il assura pendant un mandat la présidence du tribunal de prud’hommes de Châtellerault. Une vie bien remplie au service de l’intérêt général, de la lutte pour une société de progrès social, d’émancipation humaine et de paix.
La Vienne Démocratique transmets ses sincères condoléances à son compagne, notre camarade Françoise Parnaudeau.
Jean-Louis Moreau