Présente depuis le début du mouvement contre les « méga-bassines » aux côtés du Collectif BNM lors des différentes manifestations et ce week-end à Sainte-Soline, la fédération du PCF en Deux-Sèvres tient tout d’abord à exprimer tout son soutien aux blessé.es et à leur famille et sa forte inquiétude quant à l’état de santé d’un camarade dont le pronostic vital est toujours engagé à cette heure.
Les militant.es du PCF présent.es lors de la manifestation de ce week-end restent choqué.es d’avoir vu un tel déploiement de violence de la part des forces de l’ordre qui ont frappé les manifestant.es présent.es dans les cortèges avec des armes de désencerclement, des grenades lacrymogènes, et autres quads armés !… 3200 gendarmes, plusieurs hélicoptères, comme si, à court d’arguments, on ne peut que multiplier les gendarmes !
La démesure relevée par tous les observateurs n’avait qu’un seul objectif, comme le dit la Ligue des Droits de l’Homme : « Empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain ».
Et ce coût humain est dramatiquement élevé pour protéger un trou !
La préfète, le ministre Darmanin, le gouvernement Macron, par leur intransigeance et leur refus de dialogue, jouent les apprentis sorciers sur tous les sujets sociaux et environnementaux en restant sourds aux demandes légitimes des citoyennes et citoyens en lutte, en préférant rester aux ordres du capital et en faisant croire que les manifestant.es seraient de dangereuses et dangereux anti-républicain.es ennemi.es de la démocratie qui doivent être réprimé.es.
La préfète, aux ordres du monarque Macron et de son gouvernement, porte la responsabilité de toutes les conséquences humaines de ces violences. En cause, son acharnement à refuser un moratoire et la construction d’un projet de territoire de gestion de l’eau et de l’agriculture élaboré démocratiquement, pourtant demandés par les opposants aux méga-bassines, par de nombreuses associations, par des élu.es de plusieurs partis dont les élu.es PCF à la Région Nouvelle-Aquitaine et par le PCF des Deux-Sèvres et de la Vienne.
Stop à l’irrémédiable !
Frédéric GIRAUD
Secrétaire de la Fédération du PCF en Deux-Sèvres