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Communiqué de la section PCF Châtellerault-Loudun : « Nous sommes des usagers malheureux »

Après la fermeture de la maternité 2001, de la chirurgie en 2007, et celle intermittente mais régulière du service des urgences, c’est au tour de la cuisine centrale de l’hôpital de Loudun de faire les frais de la logique de restriction budgétaire.

Sa fermeture annoncée pour le premier trimestre 2025, verra le passage de l’équipe de cuisine passer de 10 à 4 agents (3 reclassements sur le site de Poitiers, 0.5 pour le transport des repas de la cuisine centrale de Mignaloux Beauvoir à Loudun, et 2.5 postes qui devraient être reclassés sur d’autres sites du CHU).

Encore un non sens écologique car 130 km seront nécessaires chaque jour pour livrer les repas sur le site de Loudun.
C’est la politique de destruction de nos services publiques qui est en œuvre. Leurs fossoyeurs sont ceux qui devraient les protéger : M. Abelin maire de Châtellerault qui se disait il y a peu « être un maire heureux » suite à la fusion du Groupe Hospitalier Nord Vienne avec le CHU, et d’autres ont soutenu cette politique destructrice comme M. Turquois député de la circonscription, également M. Dazas maire de Loudun, et bien d’autres.

Seuls nos élus communistes ont voté contre en 2021.

Nous aimerions être plus optimistes pour les années à venir comme Mme Costa directrice du CHU, mais les dernières annonces de coupe de budgets de la sécurité sociale, le gel de recrutement de 1500 internes font craindre encore des années difficiles pour l’hôpital publique, et pas seulement…

Les personnels des différents sites du CHU sont en souffrance, beaucoup démissionnent, d’autres sont en burn-out causé par la perte de sens de leurs missions et la gestion brutale du personnel.

A ce titre nous souhaitons apporter notre soutien à la famille et aux proches d’Elise Michel.

Les communistes de la section Châtellerault-Loudun se joindront à la marche blanche en sa mémoire, pour dénoncer les conditions de travail de nos soignants tant applaudis durant le COVID et tant négligés depuis.

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