« Notre projet est fondamentalement démocratique, républicain et révolutionnaire. Il faut donc viser un rassemblement majoritaire, dont le contenu soit à la hauteur pour transformer réellement l’ordre existant dans la société, les entreprises et les institutions : c’est la stratégie du PCF. » Ces mots introduisaient la partie stratégique du 38e congrès.
Deux années de combats contre les projets macronistes plus tard, à la sortie du premier confinement et à l’approche de la séquence électorale la plus importante pour le pays, notre conseil national publiait le programme, La France en Commun, issu de nombreuses contributions et dont le sous-titre est « formons une union populaire agissante ».
On peut y lire dans l’introduction : « L’intervention populaire est plus indispensable que jamais. C’est grâce à elle qu’un rassemblement politique majoritaire, nourri de l’expérience de nos mobilisations, pourra voir le jour et nous débarrasser enfin du pouvoir actuel, des menaces de la droite, des campagnes haineuses de l’extrême droite. » Puis : « dans le même temps qu’elles défendent leurs initiatives autonomes et confrontent leurs propositions dans le débat public, les forces politiques de gauche et écologistes se doivent de coordonner leur action, dans le pays comme au Parlement, afin de relayer les attentes de toutes les victimes du désordre capitaliste. Partis et acteurs du mouvement social doivent, dans le même temps, travailler à la convergence de leurs actions. Le PCF agit en ce sens ».
Beaucoup reste à construire et bien des conditions devront encore être remplies, mais le champ des possibles s’ouvre pour les attentes que le mouvement social et nous mêmes avions pu formuler. Ne ménageons donc pas nos efforts
Et dans la conclusion : « Le PCF a une grande ambition : se mettre au service du mouvement populaire qui viendra changer radicalement le cours des choses ; contribuer au combat d’idées, afin de réhabiliter la belle idée de progrès ; aider à construire les mobilisations et le rassemblement grâce auxquels le rapport de force changera. […] Comme ils l’ont toujours fait lorsque l’essentiel était en jeu, les communistes et leurs élu·e·s se sont mis à la disposition de la nation. »
C’est à l’aune de ces intentions clairement affichées et des efforts que nous avons produit depuis de longues années qu’il faut lire le rôle que nous avons joué dans l’apparition de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale et que nous entendons jouer pour son avenir que nous espérons radieux.
Beaucoup reste à construire et bien des conditions devront encore être remplies, mais le champ des possibles s’ouvre pour les attentes que le mouvement social et nous mêmes avions pu formuler. Ne ménageons donc pas nos efforts.
Et comme on peut le lire dans le chapitre Une union populaire et politique agissante de notre 38e congrès : « Tout au long de son histoire, le PCF a fait l’expérience de la nécessité de rassemblements pour faire renaître un espoir de changement et pour aider à dynamiser les luttes. Lorsqu’il a su faire de ces rassemblements un moyen pour la mise en œuvre de choix politiques nouveaux et non un but en soi, il a gagné en influence ».
Hugo Blossier, Secrétaire départemental