Toute la semaine du 10 Mai dernier, les étudiant.e.s communistes de la Vienne se sont mobilisé.e.s pour réaliser une campagne de dons de produits alimentaires et hygiéniques à l’attention des étudiant.e.s des cités universitaires.
Pour les étudiant.e.s, cette année ce fut l’année blanche : pas de cours en présentielles et aucune harmonisation nationale de leur condition d’étude et de passage des examens. Mais si les examens se sont terminés la semaine dernière pour les étudiant.e.s, la galère financière, elle, est toujours bien présente.
En effet, avant même la crise du Covid-19, on estimait que 20% des 2,7 millions d’étudiants de France vivaient en dessous du seuil de pauvreté. Cette situation est loin de s’être améliorée avec la crise et la gestion libérale qu’en a fait le gouvernement. Pour beaucoup, cette crise s’est soldée par la perte de son travail ou sa mise en chômage partiel. Certains aussi ont subi les conséquences de la baisse de revenu de leurs parents. Et les étudiant.e.s en cité universitaire, pour beaucoup en situation de précarité, l’ont connu.e.s aussi.
Les étudiant.e.s communistes, en soutien à leur camarades étudiant.e.s, ont donc réalisé devant le magasin Carrefour du centre-ville un appel aux dons de produits alimentaires et hygiéniques. Après une collecte d’une bonne dizaine de sacs, ils sont allé.e.s les distribuer aux étudiant.e.s des cités universitaires Rabelais et Marie Curie.
C’était pour l’organisation un moment de solidarité concrète fort mais aussi un moment d’échange et de prise de contacts avec les étudiant.e.s. A l’heure où la seule option que l’on laisse aux étudiant.e.s est l’isolement social, il était plus que nécessaire de pouvoir parler des conditions de vie des étudiant.e.s en cette période. Mais aussi, inviter les locataires Crous à soutenir les revendications de l’UEC pour en finir avec la précarité étudiante. Car ce sont de réelles mesures politiques dont le monde estudiantin a besoin. Le revenu étudiant, le développement massif des services du Crous ou encore la gratuité totale des formations sont des mesures portées par l’UEC et qui répondent durablement aux besoins des étudiant.e.s. La précarité étudiante n’est pas une fatalité, c’est la conséquence des choix politiques de nos dirigeant.e.s que n’ont que faire de laisser les jeunes en formation dans une grande précarité.